dimanche 23 septembre 2018

23 septembre

De l’obéissance à la servitude il n’y a qu’un pas de nain. Celui qui sépare le raisonnement de la déroute.
Binh-Dû a lu tous les manuels, il connaît la marche à suivre. C’est pour cette raison qu’il rechigne.
Après le mot « amour », le mot « merde » est le plus convaincant. Bien sûr les contextes divergent.
Binh-Dû connaît par échantillons ce qu’il ne veut pas connaître davantage. En un sens, il creuse son trou.
Ainsi fait la marmotte, ses pattes sont si tendres qu’on croirait qu’elles saignent. Non, et elle a toutes ses dents.
Binh-Dû ne souhaite aider personne à désobéir, mais en tout homme il décèle un géant. Lequel hésite aux ronds-points.