Il était obsédé par le pouvoir. Lorsqu’il rencontrait des gens pour la première fois, il les jaugeait. S’il considérait son interlocuteur comme inférieur sur l’échelle du respect, il s’autorisait à aboyer et grogner. Si au contraire il estimait que la personne face à lui possédait quelque chose dont il avait besoin, il devenait tout doux et baveux.
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Il avait l’autoritarisme d’un homme petit en pleine forme physique qui en veut aux autres d’être obligé de lever la tête pour croiser leur regard.
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Il me parle de trop près, il n’a pas la notion de bulle intime – ou il en a une toute personnelle, une perception astigmate : il la voit loin alors qu’il est en plein dedans.
Kristin Eiriksdottir (in La matière du chaos)
& Joyce Carol Oates (in Nuit, néon)
& Fabrice Caro (in Journal d’un scénario)
& Fabrice Caro (in Journal d’un scénario)