Souvent pour comprendre, il faut regarder au cœur même du vide.
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(…) Au lieu de ça, Navidson a fixé le vautour à gauche et Delial au centre, laissant ainsi volontairement vide toute la partie droite du cadre.
Quand Rouhollah W. Leffler a réexaminé la photo de Navidson à l’occasion d’une récente rétrospective, il a fait ce commentaire mélancolique :
Les gens devraient se plaindre davantage de cette zone vide mais à ma connaissance personne n’en a jamais rien fait. Je pense qu’il y a une raison très simple à cela : les gens comprennent, consciemment ou inconsciemment, que cette zone n’est absolument pas vide.
Quand Rouhollah W. Leffler a réexaminé la photo de Navidson à l’occasion d’une récente rétrospective, il a fait ce commentaire mélancolique :
Les gens devraient se plaindre davantage de cette zone vide mais à ma connaissance personne n’en a jamais rien fait. Je pense qu’il y a une raison très simple à cela : les gens comprennent, consciemment ou inconsciemment, que cette zone n’est absolument pas vide.
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J'imagine que dans cette vidéo il a eu un petit sourire à un moment donné, s'est levé et est allé à la fenêtre. Il est là, sur un côté de l'image, il préférait être sur le bord qu'au centre et il regarde le monde par la fenêtre, ce monde qui l'a toujours plus intéressé que le regard dans un miroir, le regard dans la caméra.
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Quand on dessine un enfant, on va spontanément le placer à l'endroit de la page qui nous semblera joli, souvent au centre. Or dans la vie, les enfants ne se placent jamais comme on voudrait. Sur une photo, ils bougent, ils courent dans les coins. C'est un peu trahir l'enfance que de composer une illustration avec l'enfant qui se tient comme l'adulte aimerait qu'il se tienne.
Michelangelo Antonioni
& Mark Z. Danielewski (in La Maison des feuilles)
& Peter Stamm (in L'heure bleue)
& Adrien Parlange (Télérama du 27/11/24)
& Mark Z. Danielewski (in La Maison des feuilles)
& Peter Stamm (in L'heure bleue)
& Adrien Parlange (Télérama du 27/11/24)