lundi 9 novembre 2020
Interlude #12
mardi 3 novembre 2020
mardi 27 octobre 2020
Interlude #10
Times I've tried to make breaks, embrace for the enemy
Meet my face to face, time try to find the diamond
Counting time as time counts me, the river to the island
mardi 20 octobre 2020
Interlude #9
"C'est mon plus grand plaisir d'être une débutante.
Ça je ne veux pas le perdre, jamais."
Louise Lecavalier
jeudi 15 octobre 2020
Vivaces #28
"Puisque la Terre est ronde, nous sommes toujours sur sa pente, et roulant vers l’abîme."
lundi 12 octobre 2020
Attentives #13
Comme le plan du métro de Londres, dis-je.
Il n’indique jamais, enchaîna Zafar, où sur la terre se trouve telle station. En un sens, ce n’est pas du tout un plan mais un schéma ; une représentation non pas topographique mais topologique (…)
La perte d’information et de compréhension que tout acte de représentation entraîne est l’effet d’un acte de destruction qui répond à un besoin. Il semble peut-être que nous ayons fait un pas en avant, mais en réalité nous avons fait un pas en arrière et deux pas en avant. Chaque fois que nous voulons comprendre quelque chose, nous devons simplifier, réduire et, en outre, renoncer au projet de comprendre en totalité, afin qu’il soit possible de comprendre un tant soit peu. Cela est vrai, je pense, de toute entreprise humaine.
Zia Haider Rahman (in A la lumière de ce que nous savons)
(1931)
(2012 - désigné par Maxwell Roberts)
samedi 10 octobre 2020
Narcissus contrariata (20)
Ou peut-être qu’il se contenterait de regarder passer le temps dans quelque trou perdu, bien évidemment il aurait donné sa démission. Plus d’histoire pour lui, finie la supercherie. Il s’intéresserait aux animaux, leur faible conscience d’eux-mêmes, la fourrure du lapin qui vire du brun au blanc durant l’hiver. L’horizon sans surprise des saisons. Cette pensée le rassérénait. Dans sa cabane il cesserait de s’informer sur le climat détraqué, il chasserait sans scrupule le lapin blanc. Il se noircirait les pommettes au charbon de bois et à l’huile de phoque pour se protéger les yeux de la réverbération du soleil. Il laisserait pousser sa barbe. Il aurait de moins en moins figure humaine, à la fin il ne ressemblerait plus à rien.
Jumien reconnut le pas de Sylvelle dans l’escalier. Il se releva d’un bond ; il se précipita dans le couloir, enfila ses chaussures, et alors qu’elle ouvrait la porte d’entrée il s’échappa sans demander son reste.