Ce qu’il
cherchait sans le trouver au centre commercial attend heureusement en d’autres
lieux. Le courage d’être prêt à ce que meure l’enfant demain pourvu qu’il vive
aujourd’hui. Qu’il ne meure pas vieillard en ayant renoncé sa vie durant à
vivre. Le courage de souffrir intensément face aux irrémédiables pertes,
sachant la valeur de ce qui nous relie, vivants.
Comme
une voix intérieure qui te dirait où tu es, qui te ferait entendre ce que tu
viens de faire et vers où tu te diriges.
Ou autre chose, non plus une rencontre mais un
mode, quasi musical : vais-je donner à pleurer ou prêter à rire ?
Ils ont
fait le choix, la plupart, de donner le moins possible. De ne pas même arpenter
le côté surplombant de la dette. Quand ils donnent c’est dans la crainte, ils
ont peur des coups de vent. Ou bien médit qui s’exclut ? Lui a beau jeu de
souhaiter « Bonnes fêtes » à la caissière. Son autre lieu l’attend
toujours, et l’enfant qu’il fut. Sa propre tragédie frise l’inconscience.