Chaque
lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L’ouvrage de
l’écrivain n’est qu’une espèce d’instrument optique qu’il offre au lecteur afin
de lui permettre de distinguer ce que, sans ce livre, il n’eût peut-être pas vu
en soi-même.
Marcel Proust (in A la recherche du temps
perdu)
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Le liseur de pensées ne fait que lire chez les autres ses propres pensées.
Wilhelm Fliess (lettre à Sigmund Freud)