L’invitation au pouvoir c’est autre chose. Une réelle proposition. Un
choix de vie contre le choix de ne plus croire. Quelque chose qui va de soi
pour Binh-Dû, dont l’heure sonne à tout moment. Binh-Dû est en pleine
possession de sa raison. Il est sur le pont jour et nuit, et celle qui
l’accompagne est précisément là où leurs rêves croisés les aurait placés :
à l’abord de l’inconnu.
Mais cela, c’était hier. Hier est autre chose – l’annonce d’aujourd’hui
où le sens du devoir voudrait s’opposer à celui du désir. Mais qui est aux
commandes ? Qui ordonne, qui juge en son âme et conscience ? Qui
voudrait faire passer ses besoins – même douteux – pour un carillon de rappel à
l’honneur – cet arrangement – et une
exhumation de vœux caducs ?
Binh-Dû est un être d’influence, il exerce avec les meilleures
intentions du monde. Il perçoit en miroir les meilleures intentions du monde
chez celle qu’il aime ce jour, et les jours d’avant, et un nombre indéfini de
jours à venir. Il tient que les promesses sont du présent renouvelé. Et que
l’acceptation du pire ne vaut que pour ce qui survient de l’extérieur.