Mais où est la logique qui consiste à rattraper son retard ?
Pourquoi payer ses dettes ? Combien de fois serait-il admissible d’être
simultanément amoureux ? Binh-Dû n’a que faire de ces questions.
Où est passée la lumière du jour ? Pourquoi n’y a-t-il jamais
assez de confiture pour farcir le petit pain au lait ? La pluie est-elle
encore de la pluie quand elle a touché le sol ? Ah, voilà que ça devient
intéressant.
Une jeune femme, doutant tragiquement de sa beauté parfaite, se fait
percer les tétons pour y insérer deux petits cylindres de métal inoxydable. Les
marchands d’armes n’ont pas de souci à se faire.
D’autant que l’air fraîchit. On ne sait plus comment transpirer, ni que
faire de notre cou si vulnérable. Nos propres mains pourraient décider de le
serrer à l’étouffade, et il n’y aurait plus jamais besoin de passer
l’aspirateur.