De l’obéissance à la servitude il n’y a qu’un pas de nain. Celui qui
sépare le raisonnement de la déroute.
Binh-Dû a lu tous les manuels, il connaît la marche à suivre. C’est
pour cette raison qu’il rechigne.
Après le mot « amour », le mot « merde » est le
plus convaincant. Bien sûr les contextes divergent.
Binh-Dû connaît par échantillons ce qu’il ne veut pas connaître
davantage. En un sens, il creuse son trou.
Ainsi fait la marmotte, ses pattes sont si tendres qu’on croirait
qu’elles saignent. Non, et elle a toutes ses dents.
Binh-Dû ne souhaite aider personne à désobéir, mais en tout homme il
décèle un géant. Lequel hésite aux ronds-points.