Retour à l’argile, une fois l’an. Au premier son poussé hors des
poumons. Attention ! Comme s’il s’agissait aussi bien d’une prémonition –
ce jour-ci sera inscrit sur ta pierre tombale. Rien ne presse. Le baiser de
l’an passé éternue dans le courant d’air d’une porte claquée. Binh-Dû
tremblerait à l’écoute de la voix aimée.
Si la porte claque c’est qu’il y a des fenêtres, et des murs pour tenir
l’huisserie, un toit pour protéger des chutes, un sol nivelé pour se couper du
feu des germinations. Il y a une prison qui s’ignore, sans verrous apparents.
Faut-il être jeté dans le monde pour percevoir le confinement où l’on se
croyait libre ?
Faut-il se jeter ? L’expérience consiste-t-elle à ouvrir
péniblement des poupées gigognes ? Pire encore, se réduirait-elle à les
garder encloses ? Alors, si le cycle ainsi perdure, on modèlera un cheval à la course durcie, on le
posera sur le rebord de la cheminée, et on se laissera engloutir par les
coussins d’un fauteuil à bascule.